Demain les yacks (Défi du samedi n° 899)




Qu’est-ce que nous avons pu avoir comme bon temps quand nous étions élèves à l’école Yack Prévert !

Surtout pendant les récréations ! On chantait des tas de bêtises, héritées de la culture des Z’homs auxquels nous avions succédé.

Je me souviens encore de :

« Yack un ch’veu sur la tête à Mathieu
Il n’yack une dent, il n’yack une den-ent
Yack un ch’veu sur la tête à Mathieu
Il n’yack une dent sur la mâchoire à Jean ! »

Les filles avaient un répertoire plus sage :

« Frère Yack-e
Frère Yack-e
Dormez-vous ?
Dormez-vous ?
Sonnez les clarines !
Sonnez les clarines !
Ding Dingue Dong !
Ding Dingue Dong !»

ou « Tous les Yackadiens, toutes les Yackadiennes
vont chanter vont danser sur le violon
Ils sont Américains et elles sont Américaines
La faute à qui donc
La faute à Nyackoléon ! »

On chantait aussi « Pépé-la-Yacktance » et « Ta yacKatie t’a yackitté ».

On jouait à « Yack a dit » !

- Yack a dit : « Yackroupis ! » !
- Yack a dit : « Touchez-vous l’os ilyack ! » !
- Donnez-vous l’yackolade !
- Perdu : j’avais pas dit « Yack a dit » !

Bien sûr il y avait quelques élèves yackariâtres, ceux qui ne jouaient à rien.

Le yack Uza dans un coin, répétait sur son instrument :

- Plus tard je serai une star de l’yackordéon. Des foules entières m’yacklameront. J’yackompagnerai les plus grandes vedettes de la chanson. Je roulerai en Cadiyack et j’aurai une vie paradisyack !

Il y avait le yack Uzzi, toujours le nez plongé dans un bouquin, qui voulait devenir conteur, apprenait par coeur « Yack et le haricot magique », « la Fable du Yack A et du phoque ON » et lisait les aventures en images du petit Indien Yackari.

Après cette demi-heure d’yacktivité débridée, de jeu avec nos yackolytes vêtus d’yackoutrements les plus divers, on remontait en classe, on renfilait nos blouses et nos blues.

Monsieur Yacklang, l’instituteur, nous sonnait les cloches mais sans yackrimonie parce qu’il était asses yackommodant, finalement.

- Qu’est-ce que tu fais quand tu arrives à un carrefour et que le feu passe à l’orange ? demandait-il.

- Yackcélère !

- Eh non ! En faisant comme ça tu risque de provoquer un yackrochage ou d’avoir un yackcident plus grave !

- Qu’a dit Jules César en franchissant le Rubicon ?

- Alea yackta est !

- Ce qui signifie ?

- Harry Potter m’a jeté un sort !

- Donnez-moi un synonyme de "zoo" !

- Jardin d’yacklimatation !

- Pendant l’affaire Dreyfus, qu’a écrit Emile Zola ?

- Yackiesce ?

- Yackrédite ?

- Yackuse !

***

J’aime beaucoup me souvenir de cette époque où nous avions la n’yack ! Après, bien plus tard, nous sommes allés à l’université et je me dis que Yack Uzzi, maintenant qu’il est devenu yackadémicien, doit penser quelquefois que « c’est au hasard des RU, sur un de ces fameux bancs, qu’il a vécu le meilleur morceau de ses amours " !







CONSIGNE 2526-09 DU 25 NOVEMBRE 2025 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN


 Hugo-Devéria

 

 

Inspirez-vous de l’image d’Achille Devéria qui vous a été remise – ou que vous avez choisie – pour écrire une histoire. Vous choisirez son titre dans la liste ci-dessous ou vous piocherez du vocabulaire dans ces titres de chapitres extraits de deux tomes des « Misérables » de Victor Hugo.

 

Aurore - Autre pas en arrière - Bâtons dans les roues - Bouteille d'encre qui ne réussit qu'à blanchir - Christus nos liberavit - Cinq de moins, un de plus - Commencement du repos - Confier, c'est quelquefois livrer – Déposez plutôt votre argent dans telle forêt que chez tel notaire - Dernières palpitations de la lampe sans huile – Double quatuor - Ébranlement dans l'absolu - Fin joyeuse de la joie - Formes que prend la souffrance pendant le sommeil - Héroïsme de l'obéissance passive - L'Alouette - L'attraction et l'extinction - L'autorité reprend ses droits - L'herbe cache et la pluie efface - L'homme filé - L'homme réveillé - L'onde et l'ombre - La chambre d'en bas - La décroissance crépusculaire - La descente - La guerre entre quatre murs - La nuit blanche – La prudence conseillée à la sagesse - La situation s'aggrave - La terre appauvrie par la mer - Le cloaque et ses surprises - Le coup de fusil qui ne manque rien et qui ne tue personne - Le dedans du désespoir - Le désordre partisan de l'ordre - Le frère raconté par la sœur - Le pan de l'habit déchiré - Le septième cercle et le huitième ciel - Le soir d'un jour de marche - Le système de dénégations - Le vautour devenu proie - Le voyageur arrivé prend ses précautions pour repartir - Les artilleurs se font prendre au sérieux - Les effets de rêve mêlés au bonheur - Les morts ont raison et les vivants n'ont pas tort – Les obscurités que peut contenir une révélation - Les œuvres semblables aux paroles - Lueurs qui passent - Lui aussi porte sa croix – Mademoiselle Gillenormand finit par ne plus trouver mauvais que M. Fauchelevent soit entré avec quelque chose sous le bras - Nouveaux griefs - Nuit derrière laquelle il y a le jour - Où l'on s'adore - Par qui il faisait garder sa maison - Philosophie après boire - Pied à pied - Pour le sable comme pour la femme il y a une finesse qui est perfidie - Prisonnier - Progrès actuel - Quatre à quatre - Que faire dans l'abîme à moins que l'on ne cause? – Quel horizon on voit du haut de la barricade - Quelque fois on échoue où l'on croit débarquer - Solution de quelques questions de police municipale - Suprême ombre, suprême aurore - Tholomyès est si joyeux qu'il chante une chanson espagnole - Tombeau convenable - Tranquillité - Un juste - Un lieu où des convictions sont en train de se former - Une mère qui en rencontre une autre - Une tempête sous un crâne - Vagues éclairs à l'horizon


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Recommandations divines (Défi du samedi n° 898)

Ce que Dieu dit à l’Homme (et aussi à la Femme ?) en leur donnant l’Eden :

- Il poussera dans ce jardin de nombreuses plantes. Elles serviront à votre nourriture, à votre agrément, à votre santé.

Il y aura de l’avoine, de l’avocat, des ananas, des amandes, du blé, des bananes, de la badiane, des betteraves, des blettes, des carottes, de la cardamome, du chanvre, du colza, des citrouilles, de la canne à sucre, de la ciboulette, des choux, des cerises, des dattes, des dahlias, des églantiers, de l’épeautre, de l’échalote, des épinards, de l’estragon, des endives, de la farigoulette, du fenouil, des figuiers, des fraisiers, des framboisiers, de la girofle, des giroflées, de l’hellébore, des hortensias, du houx, des hêtres, des hibiscus, des haricots, des iris, de l’ipéca, du jasmin, des jacinthes, des jonquilles, des kiwis, des kumquats, des lychees, des marronniers, du malt, des merisiers, des mirabelles, des melons, de la moutarde, de la mâche, de la menthe, des myrtilles, de la mandragore, des nèfles, des navets, des orangers, de l’orge, de l’origan, de l’oseille, des oignons, des pommiers, des poiriers, des scoubidouiers, des pêchers, dont certains capitaux, des poivriers, du paprika, des patates douces, des pommes de terre, des poireaux, des pruniers, des prunus, des quetsches, des rutabagas, des raisins, du riz, du serpolet, de la salsepareille, des salades, des simples, des tomates, des tulipes, du thym, des tournesols, de la vigne, du wasabi et du xanthium. Entre autres.

Retenez cependant une chose. Si vous inventez d’en ingérer certaines sous forme de suppositoire, sachez que je m’en lave les mains par avance.



CONSIGNE 2526-08 DU 16 novembre 2025 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

 ​LOUP, Y ES-TU ?

 

Aujourd'hui on vous propose de choisir un (ou deux ?) de ces dessins très détaillés de Jean-Jacques Loup.

 Vous allez bien l'examiner, noter tout ce qu'on y voit et qui vous intéresse. Prenez votre temps. Lorsque cela sera fait, vous retournerez le dessin et vous écrirez à partir de vos seules notes un texte ou un poème sur le ou les thèmes suivants :

 - La cérémonie de noces ;

- La photo de famille :

- Le traîneau du père Noël ;

- La ménagerie du cirque ;

- La chasse ;

- Les jeux des enfants ;

- Le jardin public ;

- Les sports d'hiver ;

- Ou toute autre chose !

 

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Mangeur d’homme (ou de femme) en neuf lettres ? (Défi du samedi n° 897)


1

Suite à une terrible avarie
Leur bel avion s’est aplati
Dans la jungle près de chez nous.

Numéroter ses abattis
C’est une terrible avanie,
Un songe d’Athalie en plus fou.




2

Armés de belles carabines
Ils venaient sonner l’hallali
Des animaux de la savane.

Ces hommes à l’humeur assassine
Appellent cela « safari »,
Sur leur gibier ils se pavanent.




3

Ce ramassis de Tartarins,
Tintins à plus gros gabarit,
Les ram’ner au camp, quel boulot !

Leur existence est affadie :
Ils souffrent d’un peu d’aphasie.
C’est normal, dans un congélo.

Ils n’auront plus de maladie,
Ne f’ront plus d’ cirque à Gavarnie,
Ne s’ront plus serrés dans l’métro.




4

Coupés en tranch’s de salami,
Frits dans l’huile ou la margarine
Avec une pointe de wasabi,

Ils sont notre repas d’midi,
En un mot ils nous rassasient
Et nous sortons ragaillardis,

Kalachnikov en bandoulière,
Guetter le passage promis
Du prochain vol d’Air Malawi :




5

Il faudrait pas qu’on s’avachisse
Au fond de notre tabagie
Sur des mots croisés, en extase,
A compter le nombre des cases,
Assaisonnés au cannabis !

On l’a lu dans un magazine :
Servie avec légumineuses
Mata Hari est délicieuse ! *




* Variante écartée : Rachida Dati est goûteuse !

JEU 112 de Filigrane : « Je n’ai pas fermé l’oeil de la vie ! » - Joe Krapov

  
Il arrive un moment dans nos vies où l’on se sent vraiment perdu pour le marxisme.

A force de voir les uns s’affronter, s’invectiver, s’envahir et se haïr et les autres devenir des zombis silencieux, le nez plongé en permanence sur l’écran de leur téléphone, pareils aux deux paysans de l’Angélus de Millet, on sent bien que l’on prend du poids et que la société guydéborde de partout.


C’est donc avec l’assurance d’un certain âge qu’on effectue et affirme son choix

1) d’aller au spectacle
2) de le faire venir chez soi
3) de se jeter soi-même en pâture aux lecteurs·trices, aux auditeurs·trices, aux spectateurs·trices (y compris s'ils se prénomment Pa·trice !)


A chaque fois c’est une aventure, une découverte exceptionnelle de l’« enrichissez-vous l’âme » de mots aiguisés plutôt que des mets à Guizot.


1) aller au spectacle

Samedi soir on est allés revoir Yannick Jaulin. Cette fois-ci c’était pour « J’ai pas fermé l’oeil de la nuit » un spectacle d’il y a vingt ans qu’il a décidé de reprendre tous les ans au mois de novembre en vue peut-être de mourir sur scène ! On ne dira jamais assez combien cette légende urbaine autour de la mort de Molière travaille l’esprit des comédiens !

A-t-on pu rire, ce soir-là, des cimetières et de la mort ! Et comme on a serré les fesses au retour ! C’était à la nuit noire, de Saint-Germain-sur-Ille à Rennes via Saint-Grégoire, sur une route de campagne couverte de brouillard, avec des courbes, des carrefours, de longues lignes droites dont on n’apercevait que les cinq premiers mètres et les ronds blancs tracés au sol, semblables aux cailloux semés par le Petit Poucet. Une atmosphère à croiser l’Ankou royalement perché sur son vélo pas éclairé, couvert d’une cagoule noire et porteur d’une sacoche Uber eats pleine d’urnes funéraires sur le dos.

Nous sommes rentrés à bon port puisque je suis encore à jeter l’encre sur les rives du Styx ou plutôt de la Vilaine.

         




2) faire entrer le spectacle chez soi

                             


Alors oui, tout petit déjà, on te donne cette petite boîte pour que tu regardes et restes tranquille et tu absorbes le meilleur comme le pire : Zorro, Thierry la Fronde, Nounours et Belphégor, Dorothée, Chantal Goya, Louis de Funès et Albator.

Je ne suis pas du genre à tout rejeter. Je n’ai pas de télé mais j’ai des dévédés, j’en emprunte en bibliothèque et je passe l’hiver sous la table.

Pardon, je passe « L’Hiver sous la table » et on se régale d’Isabelle Carré, de Roland Topor qui a écrit cette merveille de conte théâtral, de Zabou Breitman * qui l’a mise en scène et des autres acteurs excellents dont Dominique Pinon et un violoniste virtuose, Liviu Badiu.



                                            
3) Que faire ?

C’est la question que posait Vladimir Il’itch Oulianov dit Lénine. Face à cette société du spectacle, n’ayant pas l’âme d’un militant, d’un ermite ou d’un stylite ni la colère d’un terroriste, on n’a pas grand-chose à proposer à part faire chanter les gens, les faire écrire, les amuser, leur raconter des histoires, leur montrer des images belles ou drôles.

C’est peut-être d’une modestie désespérante mais au moins, pendant ce temps-là, on n’envahit pas l’Ukraine, nous !


P.S. Cela ne nous empêche pas pour autant de demeurer des Marxistes convaincus (tendance Groucho ou Harpo, selon les moments).



* ici on boucle la boucle : Zabou Breitman est la fille de Céline Léger qui tenait le rôle d’Isabelle dans Thierry la Fronde !





Un Souvenir divin (Défi du samedi n° 896)

Elle voulait que Je l’appelle Venelle !

Elle souhaitait qu’on se gondolât, ou quoi ?

Tout son organisme, étendu, était en forme de poisson et, certes, ses petites rues serpentaient comme des veinules autour du liquide amniotique, halieutique et iridescent de sa folie adolescente. Mais elle avait de jolies places, un arsenal de séduction qui se campe haut, un fondement fondamental de fondamenti au cordeau, des anches pleines pour les hautbois de Vivaldi et toute une vénération religieuse à venir qui reposait sur les plus affermis des pieux.

Si tu vas à Rio, comme chantait Dario, n’oublie pas de donner le nom de celui qui fait son renom, celui du Palazzo par où elle soupire quand nous soupons au Danieli de velouté au basilic et qu’elle reste fuyante comme toutes les femmes poisson natives du cinq mars qui refusent le marc parce que le pousse-café rime avec « pousse-au-crime ».

- J’en ai assez, déclarait-elle comme à la douane, sur la pointe des pieds dans ses petit souliers, que Tu m’offres des campaniles, que Tu me bâtisses des palais pas laids garnis de palines peu palotes. Ta plus belle avenue du monde, je ne m’y reconnais pas. Je suis une discrète, une humble dentellière. Je rêve d’être une ruelle dans une île de pêcheurs entre une maison rouge et une maison moutarde, que des enfants y jouent à cache-cache humain et non à labyrinthe mondain-mondialisé comme aux Champs-Élysées. S’il Te plaît, appelle-moi Venelle !

Je n’ai jamais eu le dernier mot avec les femmes. J’ai cédé à ses désirs. Elle vit à Burano, solitaire et tranquille, oubliée de tous sauf de Moi.

Quant à cet autre écrin que Je lui avais fait pour que nous puissions vivre d’amour sérénissime et de carnaval fou, Je l’ai appelé Venise et Je me mords les doigts de ce que c’est devenu !



Les jolies femmes ont toujours raison ! N’oubliez jamais cela si vous devez bâtir un monde !

N.B. Les deux photographies sont de Marina Bourgeoizovna.




CONSIGNE 2526-07 DU 4 novembre 2025 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

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Oui-Non

 

 

Voici deux listes de mots qui contiennent les syllabes « oui » et « non ».

 

Insérez au moins cinq couples de ces mots dans une chanson, un poème, un texte avec cette contrainte à respecter absolument : chaque mot avec une syllabe « oui » sera suivi un peu plus loin dans la phrase – ou dans la phrase suivante - d’un mot avec la syllabe « non ». Alternance, donc.

 

Votre texte aura pour sujet ou pour titre, au choix :

 

La Normandie – Georges et Denyse – Le Référendum – Le Cancre – Le Nombril

(ou ce dont vous avez envie de parler aujourd’hui !)

 

alaouite - baragouiner - bayrouiste - béni-oui-oui - bouiboui  - bouiner - cambouis  - chafouine - champouiner - chouinegomme - chouiner - couic - Denyse Ouimet - ébloui - éblouissant - éblouissement - enfoui - épanoui  - Essaouira - évanouie  - évanouis - fouineur - fouis - gazaoui  - glaouis  - hindouiste - inouï  - Jean-Bernard Pouy - Jean-Louis  - jouir – Jouy-en-Josas - kiwi  - Longwy  - Louis  - méchoui  - moui  - Oui-Oui  - oui - ouï - ouïe  - ouistiti - Pierre Louÿs  - Port-Louis  - réjoui  - ribouis  - roui  - Saharaoui  - Saint-Louis  - toile de Jouy - voui  - whisky - wi-fi - zigouigoui.

 

acharnons - adonnons - Agamemnon - ahanons - annonce - ânon - ânonnons - attrape-minon (attrape-nigaud)  - baleinon - cabanon - cancanons - canon  - chaînon  - Château-Chinon - Chenonceaux - chicanons - Chinon - condamnons - crénom - dénombrer - dénoncer - éliminons - Epernon – Maurice Fanon - flânons - Georges Simenon - gonfanon - guenon - Innombrable - inonder - Junon  - Maintenon  - Manon  - menons  - Mézidon-Canon  - mon oncle - Ninon  - nom - nombreux - nombril - non - nonce - Parthénon  - prénom  - prête-nom  - profanons - pronom  - Prononcer - renom  - ricanons - sinon  - surnom  - tenons  - Trianon  - tympanon  - Vernon - Vieux-Vy-sur-Couesnon - Zénon.


Denyse Ouimet et Georges Simenon